| Resumo: |
Dans le cadre d'un programme de recherche sur le devenir des rejets urbains en mer, le comportement des particules issues de l'effluent de la station d'épuration de TOULON-Est a fait l'objet d'une étude depuis son traitement épuratoire jusqu'à sa dilution en mer. On a eu recours à des filtrations totales ou différentielles et à des microgranulométries par compteur COULTER. Le cycle journalier des matières en suspension est mis en évidence. Il fait apparaître un rendement épuratoire d'autant meilleur que la charge de l'effluent est forte à l'entrée de la station et concerne de grosses particules et/ou flocs : l'abattement en M.E.S. passe ainsi, en moyenne, de 30 % à 6h00 à 88 % à 13h00. On montre ainsi l'efficacité du traitement épuratoire qui conjugue les processus de coagulation, de floculation et de sédimentation, et génère un ensemble complexe de transferts entre grosses, moyennes et petites particules. La dilution de l'effluent en mer fait apparaître une réactivation des processus engagés lors du traitement épuratoire. Le changement de pH et le brassage dans le milieu marin se manifestent par une forte hétérogénéité de l'effluent jusqu'à une centaine de mètres du point de rejet puis par des phénomènes complexes, d'origines physique et chimique. A cet égard, la zone comprise entre 500 et 800 mètres et/ou le temps de séjour de 2 à 3 heures en mer semblent des seuils importants qui coïncident avec des zones de dépôts de matériel fin et éventuellement toxique issus de l'émissaire.
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